1 : Point de vue
Le dernier jour...
J’estimais que sortir, respirer l’air, me ferait du bien. Malgré l’heure tardive, j’enfilai mon manteau et mon écharpe, puis sortis.
Le soleil venait de se coucher sur l’horizon. La température était négative, mais pour moi, c’était le temps idéal pour une promenade. Je marchai sur l’eau. Je vis au loin des pêcheurs qui récupéraient le poisson.
Je m’assis sur une des trois chaises du bar.
« Hey, Amy ! S’exclama Mathis, mon meilleur ami. Qu’est-ce que tu veux ?
- Hum… Fis-je. Un truc chaud.
- Euh… Du café ? Du chocolat chaud ?
- Du café. Celui que je prends d’habitude. Répondis-je.
- Ça arrive, ma belle ! S’écria-t-il. »
Je lui souris.
Mon téléphone allumé, j’examinais mes appels. J’en avais manqué trois. C’étaient Lisa et Clara, mes autres meilleures.
« Tiens, ton café !
- Merci ! Disais-je. Tu comptes rester derrière le bar pour les vacances ?
- Oui, je crois. Grimaça mon ami. J’ai besoin d’argent de poche. Sinon, t’as des nouvelles de Clara et Lisa ?
- Elles ont appelé mais je n’ai pas entendue la sonnerie.
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- Attends deux secondes. Me fit-il patienter.
- Ce n’est pas grave, j’y vais de toute façon. Profite de tes vacances !
- Toi aussi, Amy ! »
Je lui fit la bise et partis passer un coup de fil à mes jumelles préférées. Malheureusement, personne ne répondit.
Je fis une moue et décidais de rentrer chez moi. Soudain, je fus plaquée contre le mur. La tête cogna le béton. Je hurlais de terreur. Des mains me firent taire. Je mordis la main et essayais de me sauver, mais l’inconnu m’avait arrêté. Il me fit tomber. Je donnais des coups… En vain…
Mais ce qui suivait était pire… Il me planta des crocs dans mon cou. Ma voix était devenue un supplice, un cri déchirant. Mon cœur faisait un marathon, quand à moi, j’étais paralysée…
Lorsque ce fut fini, l’inconnu s’en alla, en laissant un bout de papier dans la poche de mon manteau. Je me levais, tremblant de tous mes membres, j’ouvris le bout de papier. Et déchiffra ce qu’il y avait écrit :
Ne gâche pas ta vie qui est désormais éternelle… Car tu es un vampire…
Dan, ton créateur.
Je lâchai la lettre. L’inconnu m’avait fait un piège et, j’étais aveuglement tombée à l’intérieur ! Je me regardai dans le miroir et sursauta. Mes yeux, mes cheveux, ma peau… Avaient changés…
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Mes yeux étaient rouges sang, mes cheveux avaient pris une couleur sombre et ma peau était plus pâle que d’habitude.
Tous les indices étaient là. Dan avait raison sur toute la ligne… Je n’étais plus comme avant… J’étais un vampire…
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